
Quelques mots sur le rythme touristique
Lorsqu’il est question d’activités touristiques en extérieur, il existe une grande différence de perception entre la saison haute et la saison basse. Cette différence repose sur la notion de point de vue, dans un premier temps, et sur la nature des activités dans un second temps.
Du côté des visiteurs
Pour les vacanciers qui aiment profiter d’activités en extérieur, la saison haute correspond aux mois de juillet et août. C’est la période qui correspond généralement aux vacances d’été pour les élèves et aux congés payés pour leur parents. Voilà pourquoi elle est caractérisée par une multitude d’activités, d’animations, de festivités attirant un nombre très élevé de visiteurs.
Certaines personnes préfèrent éviter ce foisonnement extrême. Lorsque cela leur est possible, selon la composition de leur famille ou leur possibilités professionnelles, elles utilisent leur temps libre pour profiter des activités soit avant soit après cette saison haute.
Et puis il y a cette longue partie de l’année où le travail et/ou la météo donne envie de rester chez soi plutôt que de sortir en extérieur.
Du côte des organisateurs
C’est le nombre de visiteurs qui détermine les contours de la saison. Or, puisqu’il est question d’activités extérieures, il est possible d’anticiper la fréquentation globale selon les conditions météorologiques et la connaissance du rythme de vie des visiteurs pour profiter de leurs temps libre. De ce fait, les mois de juillet et août correspondent toujours à la saison haute. Le rythme de travail est à la fois élevé et dynamisant car c’est la période la plus riche en échanges avec les visiteurs.
En dehors de cette période de forte fréquentation, les activités extérieures démarrent et finissent avec les beaux jours et les périodes de vacances scolaire qui s’en rapprochent le plus. Ainsi, on appelle avant-saison la période d’avril à juin, et arrière-saison la période de septembre à octobre (ou novembre selon la date de la Toussaint).
Entre novembre et mars, la fréquentation baisse considérablement, si bien que certaines activités cessent pour mieux laisser passer l’hiver. C’est la saison basse. Toutefois, être fermé au public ne signifie pas être inactif!
La nature des activités
Le travail qui incombe au personnel participant à l’organisation d’activités touristiques extérieures est souvent considéré uniquement en terme d’accueil du public. D’ailleurs, l’attention se porte essentiellement sur les jours et heures d’ouverture. Or, pour que les visiteurs soient accueillis au mieux, il est impératif de réaliser un grand nombre d’autres missions. Ces différentes opérations nécessitent beaucoup de compétences, de qualités et de ressources et mobilisent tantôt la cohésion d’une équipe entière, tantôt la détermination sans faille d’une seule personne.
C’est justement la saison basse qui est mise à profit pour mener à bien ces opérations en coulisse. Ainsi, les mois de novembre et décembre sont l’occasion d’effectuer une compilation statistique et une analyse de la période d’accueil du public (incluant l’avant-saison, la haute saison et l’arrière-saison). C’est aussi le moment idéal pour faire des inventaires de stocks. L’opération la plus importante à réaliser avant la fin du mois de décembre est le bilan annuel de l’activité.
Une fois le bilan établi, avec ses points forts et ses points faibles, le mois de janvier permets de redéfinir les objectifs pour la saison d’accueil à venir. C’est à ce moment que l’on cible les éléments qui ont bien fonctionné et ceux qui mériteraient d’être améliorés. Commence alors toute une anticipation logistique pour faire en sorte que ces améliorations soient accessibles au public. C’est généralement en février et mars qu’il faut mener de front les tâches administratives, la préparation des supports de communication, l’achat de matériel, l’évolution de l’offre commerciale ou encore l’éventuelle conclusion de nouveau partenariats. Pour ce qui est des visites guidées, c’est aussi une période privilégiée pour approfondir les recherches thématiques ou travailler sur les supports de médiation.
Garder le cap dans la tempête
Un océan de possibilités, de grandes vagues de missions en coulisse (ou backoffice), à l’horizon les premiers rayons d’une saison qui s’apprête à apparaître, et pour s’en rapprocher une structure juridique semblable à une barque avec une paire de rames. Il faut être prêt, prêt à gérer l’angoisse et le stress, prêt à faire tous les efforts possibles pour avancer, prêt à alterner travail et repos en intermittence pour ne pas se laisser engloutir, prêt à affronter ses erreurs et les rectifier pour rester dans la bonne direction, prêt aussi à faire confiance en ses propres capacités pour garder la tête hors de l’eau, et garder toujours l’horizon de ses rêves en objectif: le rêve d’être serein, épanoui, et de diffuser ce magnifique état d’être à toutes les personnes que l’on côtoie.
Chers visiteurs,
N’en doutez pas une seule minute,
Vous accueillir nous met du soleil dans le cœur.
Même lorsque la fréquentation chute,
Travailler pour votre bien-être est un véritable bonheur
Et bien que la charge de travail soit parfois une lutte
C’est grâce à vous que nous devenons chaque année meilleurs!
M. V.